Les émotions sont notre carburant, notre moteur, notre dynamique, bref ce qui impulse un mouvement (ou pas) chez nous. Comprenez à quel point il est vital de parler couramment « l’émotionnel » ! Au-delà de la communication classique que nous rotariens, nous expérimentons souvent lors des actions comme MSPLA ou la collecte de la Banque Alimentaire, où c’est avec le cœur que nous transmettons notre message et sensibilisons les gens, parler « l’émotionnel » est un art qui s’apprend.
Pour quoi faire me demanderez-vous ? Pour être en phase avec nous-mêmes et l’être de fait avec les autres. Et dans nos activités de bénévoles, de porte-paroles, de défendeurs de rêves, les émotions sont au cœur des échanges.
Lorsqu’elles sont mal comprises, mal identifiées, cachées, tuées, refoulées, montrées avec excès, les émotions sont destructrices. Le but n’est pas de déverser toute notre bile, ni de mettre notre plus beau costume de Caliméro , et encore moins de se vêtir d’une cape de super-héros. Etre acteur conscient et non victime de ses émotions et de celles des autres, c’est cela l’intelligence émotionnelle. C’est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.
Identifier nos principales émotions, celles que je côtoie au quotidien. Comprendre ce qui me rend heureux, ce qui me donne la pêche, me redonne le sourire. Et savoir également ce qui déclenche de l’agacement, de la colère et de la tristesse. Quand on sait, on maîtrise. Nommer et reconnaître ses émotions c’est aussi leur permettre d’être à leur juste place et de ne pas se laisser envahir.
Nous avons 7 émotions principales : la joie, la peur, le mépris, la colère, la surprise, le dégoût et la tristesse. Elles sont naturelles et nécessaires à ce que nous vivons. Elles ont un impact sur ma capacité d’empathie et mon rapport aux autres.
L’intelligence émotionnelle permet de comprendre son propre fonctionnement pour être en pleine acceptation de ce que l’on ressent et avancer. Par effet miroir, cela permet une intelligence relationnelle. Je connais mes émotions et mes réactions. Je peux donc réfléchir, ne plus réagir, et ne plus me laisser polluer par les émotions des autres. Je peux être à leur écoute également ? Et nous le savons, dans nos activités bénévoles, souvent un peu dans le stress, les émotions positives comme toxiques peuvent vite se manifester.