Au début de la guerre la France comptait 104 clubs et environ 3 680 Rotariens, le dernier club admis étant Les Martigues et Étang de Berre
France.
L'activité rotarienne se ralentit de plus en plus, les réunions se tenant uniquement dans les villes où demeurent assez de Rotariens non
mobilisés.
Puis cette activité va cesser, d'abord en zone occupée après l'armistice, ensuite dans tout le territoire français.
Presque tous les clubs ont dû faire disparaître leurs archives, mais des réunions clandestines eurent alors lieu au mépris du danger encouru.
Ainsi le Rotary-club de Nice est entré dans la clandestinité sous le nom de Ritaro, Rotary en verlan.
Quant au club de Paris, il est écrit qu’un ancien Rotarien allemand, général dans la Wehrmacht, a assisté à une réunion à Paris, et a
conseillé aux membres d'être prudents car ils risquaient leur liberté, voire leur vie, si la Gestapo découvrait leurs réunions