Après un dîner chez des amis, une idée me vint: pourquoi dans ce grand Chicago ne pas avoir un groupe d’amis de métiers différents, sans tenir compte ni de leurs opinions politiques ni de leur religion, avec une large acceptation des opinions de chacun?

Est-ce que cette amitié ne pourrait pas faire le lit d’une entraide mutuelle?

Je n’ai pas donné suite sur le champ à mon idée jaillissante; des mois et même des années se sont écoulés.

Dans le déroulé des grands événements, un homme qui croit en ce qu’il entreprend doit cheminer seul un certain temps.

C’est finalement en février 1905 que j’ai demandé à trois jeunes professionnels, Silvester Schiele, Gustavus Loehr et Hiram Shorey, de me rejoindre pour leur présenter mon projet de coopération mutuelle et d’amitié toute simple telle que chacun d’entre nous l’avait connue dans son village.

Ils acceptèrent mon plan.