M-F : quel a été essentiellement ton rôle ?
C : L’organisation de la journée du 26 octobre ne s'est pas limitée à la seule logistique des gestes qui sauvent. Elle a été l'aboutissement d'un travail d'équipe qui a débuté 18 mois plus tôt et impliqué tous les membres de la commission Centenaire pour la communication, la recherche de sponsors, l'organisation pratique sur la place du Capitole, les échanges répétés avec la Mairie.
Nous avons aussi eu le renfort, le jour dit, d'une cinquantaine de bénévoles rotariens pour l'installation sur la place et le recrutement de nouveaux participants au massage cardiaque.
En ce qui me concerne J’ai coordonné l’opération avec les organismes formateurs, défini avec eux le déroulement des 3 sessions de massage cardiaque, l’organisation des autres ateliers.
Nous avons tenu ensemble 7 réunions préparatoires de copilotage. Tous les représentants des organismes formateurs y ont participé avec professionnalisme et bonne humeur et ont été heureux de travailler ensemble. Chaque session de massage cardiaque a fait intervenir sur scène 4 « acteurs de l’urgence » d’organismes différents. Tous les formateurs sont prêts à pérenniser l’action et la renouveler tous les ans.
M F : Nous ne pouvons que vous féliciter d’une telle opération qui donne une formidable image du Rotary au service de la population
C : L’apprentissage des gestes qui sauvent, dont celui du massage cardiaque, est en effet très insuffisant en France pour le grand public comme dans les établissements scolaires. Il y a chaque année en France 40 à 50000 décès par mort subite, 10 fois plus que les accidents de la route. Seulement 5% des victimes survivent, contre 30% dans les pays où la population est formée dès le plus jeune âge.
Nous devons donc continuer dans cette formation aux adultes mais aussi aux collégiens et lycéens.
Pour la lette du Gouverneur
Marie- Françoise Chapuis