Notre impact réel, ce sera notre développement. Pour l’évaluer ce sera le critère, l’unité d’œuvre.
Et notre développement ce n’est pas seulement notre recrutement, ni l’accroissement des effectifs...
La plupart des entreprises considèrent maintenant qu’il est beaucoup plus difficile de fidéliser les clients que d’en rechercher de nouveaux. Ce « Turn over » de la clientèle nous touche également.
Depuis 10 ans notre effectif est resté relativement constant alors que nous avons fait de gros efforts de recrutement, essentiellement d’ailleurs par la création de Clubs...
Une règle essentielle , est que quand les process mis en place ne donnent plus la totalité des résultats espérés, même en y investissant davantage, et bien il faut faire différemment et revoir ses modèles... Pour nous c’est un peu pareil, ce n’est pas en créant plus de clubs que l’on va se développer davantage, ce modèle ne suffit pour l’instant qu’à contenir les départs.
Donc Il faut travailler sur autre chose que le recrutement, ce qui ne veut pas dire qu’il faille le laisser tomber, mais voir les autres composantes de notre essor...
Or ces critères, il y en a plusieurs dont nous ne mesurons pas toujours la juste importance :
1/ Nos valeurs et nos offres vers de potentiels bénéficiaires nous rendent attractifs
Je m’explique, lorsque sur les réseaux sociaux des parents apprennent qu’il existe une structure, Le Rotary, sérieuse, qui offre aux stages à l’étranger des jeunes une sécurité et un encadrement de qualité, c’est attractif !!! Ce n’est qu’un exemple entre autres, qui nous permet de revoir notre façon d’être dans l’espace public.
2/ Deuxième point, Nous avons généré des besoins ou des démarches chez de nombreux bénéficiaires de nos actions, et nous les laissons à la porte !! Je pense aux bénéficiaires des RYLA, aux Students Exchange, et autres VTT , aux bénéficiaires de projets tutorés avec les Clubs, des Mini entreprises, nous n’avons pas de processus pour leur permettre de passer le cap en s’engageant un peu plus dans la voie du Rotary. Il manque ici ce que les entreprises appellent un livret Blanc et un « processus de conversion »
3/ Nous avons des candidats Rotariens déjà formés partiellement, et qui ne demandent qu’à venir, Ce sont les rotaractiens. Bien souvent nous considérons le Rotaract comme un ensemble de Clubs Partenaires, c’est ça, mais c’est aussi le devenir du Rotary, nous avons à leur égard un devoir de parrainage et de formation, mais nous avons aussi un devoir de réception, et pour cela nous devons leur préparer le terrain, leur faciliter l’insertion dans le rotary lorsqu’ils sont demandeurs à intégrer nos clubs..
Sur ces trois points, nous avons engagé des démarches, des procédures qui se mettent en place, La première avec la coordination site-réseaux sociaux que met en place la Commission Communication, la seconde avec la formation et la rédaction de livres blancs, entre autres, par la Commission Formation et le troisième avec la charte Rotary Rotaract proposée par la Commission Effectif et le Rotaract.
4/ Avec un 4 ème point, celui sur la fidélisation des jeunes membres !
Puisque ces nouveaux rotariens ont participé au livre blanc coordonné par la Commission Formation, d’une part, et surtout parce que si tous ces points sont discutés en Club au moins une fois par trimestre, Je vous fiche mon billet que la motivation des jeunes rotariens va se retrouver ragaillardie, car c’est bien de nous acteurs du développement du Rotary International qu’il s’agit, et non des clubs voisins de retraités ou autres boulistes de notre village, (qu’elle qu’en soit la qualité.).
Alors mes amis, après m’avoir lu, n’hésitez pas à programmer une réunion sur ces thèmes... Et si vous avez besoin d’intervenants, demandez nous, nous en trouverons bien une ou un !!!
Alain Fontes
Image Publique et Communication du District 1700
RC Lannemezan