Le MDIO Méditerranée, dans lequel je participe, regroupe 17 pays, 31 districts et environ 10 000 rotaractiens. Il a pour objectif principal de développer des relations internationales et de favoriser les échanges culturels entre les clubs Rotaract et districts membres de tous les pays de la région méditerranéenne. Fait d’exception, le Rotaract Mediterranean est le seul MDIO a avoir la particularité d’être à cheval entre 3 continents, ce qui centralise des échanges culturels forts.

Les MDIO à travers le monde sont de plus en plus reconnus par le Rotary comme une réelle force de proposition et à ce sujet, Barry Rassin que nous avons rencontré durant son année de présidence, estimait que les MDIO devaient être de plus en plus écoutés et qu'il fallait renforcer la communication vers les Districts pour qu'ils soient davantage connus et reconnus.

Pendant toute son année de présidence, Barry Rassin a toujours été à l'écoute des Rotaractiens du monde entier et à chacune de ses visites, il les a rencontrés pour mieux connaître leurs difficultés, leurs actions et leurs aspirations d'un monde meilleur. C'est grâce à lui, que pour la toute première fois, les Rotaractiens ont été invités à se joindre aux gouverneurs élus de district lors de l'Assemblée internationale de janvier 2018. De plus Barry Rassin a été à l'initiative de la décision du dernier Conseil de Législation d'élever le Rotaract au rang de partenaire au service du Rotary.

Aujourd'hui, bien que je sois toujours membre de mon club Rotaract, je suis totalement investie dans le MDIO Méditerranée et depuis les dernières élections, j'assure la vice-présidence du regroupement. Pouvoir défendre les intérêts des rotaractiens dans les débats internationaux, aider à l’organisation d’évènements inter-pays et proposer des actions de grande envergure me passionnent.

Les travaux du bureau et l'organisation de rencontres m'imposent d'y consacrer du temps mais aussi des moyens pour financer les voyages et les séjours. Je tiens à remercier le District 1700 et notamment le Gouverneur, Jean-Louis Comet, pour le soutien financier partiel qu’il a souhaité m’apporter cette année dans le cadre de ma position. Malgré que cette aide ne couvre que 10 % de mon budget,  je ne regrette pas mon engagement dans le MDIO Méditerranée car je suis "riche" de pouvoir développer des relations amicales avec des rotaractiens d'autres pays, et fière de pouvoir "s'attaquer" à des problèmes liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat,…Il faut noter que le Rotaract Méditerranean soutient les objectifs de développement durable de l'ONU. L'étendue internationale de nos travaux renforce ma décision d'y avoir postulé et aussi d'occuper un poste de responsabilité en tant que vice-présidente.

Pour l'Assemblée Internationale à San Diégo en janvier prochain, j'ai été sélectionnée pour représenter les rotaractiens des différents pays de la Méditerranée. Le président 2020/2021, Holger Knaack, a souhaité comme l'avait fait Barry Rassin, que des rotaractiens du monde entier soient présents à cette assemblée regroupant les gouverneurs élus. Nous serons 60 rotaractiens parmi 250 000 à participer à la rencontre avec le président mais aussi aux ateliers prévus durant cette assemblée qui se déroulera du 19 au 25 janvier 2020 (pour les rotaractiens du 22 au 25 janvier). Nous aurons donc l'occasion, nous les rotaractiens, de pouvoir échanger avec les principaux dirigeants du Rotary dont l'ensemble des gouverneurs élus 2020/2021 et ainsi porter la voix du Rotaract.

Afin de préparer au mieux cette assemblée, nous (le président Salva Amoros et moi-même) sommes déjà en lien avec le Rotary International sur certains sujets et également en discussions avec les administrateurs de zones afin d’étayer les différents sujets que nous allons traiter.

Nous sommes conscients des changements qui vont s'opérer sur notre statut et nous espérons vivement qu'à San Diégo, des réponses seront apportées aux différentes questions qui se posent aujourd'hui en écoutant nos avis et remarques sur certains sujets. Par exemple : quel montant de la cotisation ? quel âge limite ? comment serons-nous entendus sur les problèmes qui nous concernent ? devrons-nous être toujours parrainés ?, etc…

A mon retour de San Diégo, je ne manquerai pas de vous faire part de mes impressions et j'espère pouvoir vous informer sur les adaptations et changements liés au nouveau statut du Rotaract.

Amitiés Rotaractiennes,

Astrid Durand-Viel

Rotaract Toulouse Purpan

Vice-présidente du MDIO Méditerranée