En 1911, la deuxième Convention du Rotary à Portland a adopté la devise : « Qui sert le mieux profite le plus », tirée d’un discours prononcé l’année précédente par le Rotarien Arthur Sheldon durant la première Convention à Chicago. Le même Arthur avait déclaré que « seule l’intégrité envers autrui paye. Les affaires, c’est la science du service. Qui sert le mieux profite le plus »
La Convention de Portland est également à l’origine de la devise : « Servir d’abord ».
En effet, au cours d’une croisière sur la rivière Columbia, Ben Collins, Président du Rotary Club de Minneapolis, en échangeant avec d’autres Rotariens, dont Paul Harris a mis en avant le principe adopté par son Club :
« Service, not self »
(Le Service, non pas soi-même).
Ce principe a été reçu avec enthousiasme et a permis la naissance de la devise actuelle.
C’est donc en 1950, à la Convention de Détroit, que des versions légèrement différentes sont devenues les devises officielles du Rotary :
« Servir d’abord » et « Qui sert le mieux, profite le plus ».
Car le Rotary a toujours prôné le développement de relations personnelles d’amitié entre ses membres, en vue de leur fournir des occasions de servir l’intérêt général.
Et nous voyons qu’il s’agit bien, au travers de cette démarche, d’une profonde manifestation des valeurs, comme l’amour du prochain et la noblesse de cœur.
En effet par la multiplicité d’actions qui remontent à 1905, la notion de servir en Rotary est bien active et dynamique. Elle s’appuie sur du courage, de l’énergie, de la grandeur d’âme, de la magnanimité et de l’enthousiasme.
Pas de simples recommandations, ni de vœux pieux, car cette notion de service a bien un sens en soi, un bien fondé qui a permis au Rotary de traverser allègrement les épreuves du temps et d’être universel.
Aussi chaque Rotarien, en s’en inspirant, essaie de s’adonner à une vie de grandeur soit par la raison soit par le cœur, mais toujours dans la plus grande discrétion.
Et c’est juste car selon Sénèque :
« Celui qui a rendu un service doit se taire, c’est à celui qui l’a reçu de parler ».
Francis Nidecker, responsable de la LDG.