Heureusement, le Rotary a des solutions à nous proposer, pour ré enchanter ce monde de bruit et de fureur.
Il cultive l’empathie et sa devise : « SERVIR D’ABORD » en est l’illustration parfaite.
Car tout le monde pâtit du manque d’empathie, même si le terme est devenu à la mode et relève désormais du vocabulaire ordinaire.
En effet, dans la vie de tous les jours, quand vient le temps de vanter ses qualités, tous se plaisent à dire qu’ils sont empathiques et même très empathiques.
Un véritable œcuménisme de l’empathie, qui a entraîné notre Ministre de l’Education au Danemark, pour y trouver quelques ingrédients de la recette du bonheur.
Or, si vous souhaitez des séances dédiées à l’apprentissage de la tolérance, de la bienveillance et du respect ....Alors Venez au Rotary. Vous y découvrirez comment on pratique le vivre ensemble et comment on combat l’exclusion, en veillant au bien être des individus.
L’empathie apporte au Rotary un supplément d’âme, car on y abandonne un peu de soi-même au profit de son prochain. Elle permet de fabriquer une humanité plus civilisée, et, au travers de toutes les actions qu’il entreprend, le Rotary est un marqueur de ce processus civilisateur tourné vers l’autre.
L’empathie est aussi promesse de bonne humeur et le choc des selfies ne pourra jamais la remplacer. Elle pourrait même avoir une place importante dans un petit traité de sagesse pour temps agités. Elle est éminemment souhaitable dans la chronique de nos angoisses et l’oscillographe de nos peurs.
En outre, elle rend meilleur et permet de se forger une morale et d’offrir un sens à nos vies.
Elle est enfin source de joie et de compréhension de l’autre nous évitant ainsi de participer à la meute lyncheuse qui ne connaît plus de limites dans l’horreur.
Aussi au Rotary, nous ne connaissons pas de mécontemporains et de passions tristes.
« Empathie et Rotary », une tautologie vraie et rassurante, indispensable à une société déverticalisée et mollissante qui fait fi d’une discipline traditionnelle qui poussait justement l’être humain à se construire, tout en refoulant sa mauvaise part.
Bouddha avait bien raison d’affirmer :
« Mettez vous la place des autres, et si vous y arrivez, vous ne serez plus capable de faire du mal à autrui. »
Francis Nidecker, responsable de la LDG.