Vendredi, dans le petit théâtre à l’italienne où Molière joua pour la première fois en 1656, « Le dépit amoureux », la Représentante du Président International, Francoise Durand nous parla longuement du « défi courageux » des femmes dans le Rotary.

La table ronde qui a suivi, animée par des dirigeantes de tous bords, a permis d’illustrer le thème de l’autonomie des jeunes filles cher à notre Président International.

L’intermède musical de Marie Cantagril et la soirée de gala du Château de Raissac, véritable écrin de verdure, ont complété le magnifique tableau de cette journée d’ouverture.

Le lendemain, après les chaleureux mots d’accueil de notre Gouverneur, des organisateurs et du Maire de Béziers, nous avons écouté avec intérêt la présentation des différentes actions de notre District.

Sans les retracer toutes, nous retiendrons l’émouvant exposé du Docteur Sirvent concernant le cancer des enfants.

Ces cancers sont différents de ceux des adultes, car ils concernent des organismes neufs, n’ayant subi aucune addiction, alcool, tabac et pollution.

Mais leur taux de guérison est bon, de l’ordre de 80% et même 95% pour les leucémies.

Le Docteur Banco, dans un « face à face avec notre cerveau », a démontré avec humour que nous étions confrontés à beaucoup d’idées reçues, provoquant ainsi la surprise et l’hilarité dans un public qui s’est prêté de bonne grâce à l’exercice.

« Science sans conscience est ruine de l’âme, mais conscience sans science peut être perdue » m’a affirmé  mon voisin après cette démonstration parfaitement maîtrisée.

Enfin, après la présentation du Gouverneur nommé pour l’année 2023/2024, Jean-Marc Martinez, c’est Emmanuel Leclercq, enseignant la philosophie et l’éthique de l’intelligence artificielle à Paris qui a clôturé ses travaux.

Abandonné à la naissance dans une poubelle, proche d’un bidonville en Inde, il a été recueilli par Mère Teresa et dirigé dans un de ses orphelinats.

Sa vie est un exemple de résilience, grâce à la foi et à de belles rencontres.

Mais il sait mieux que quiconque que :

« La vie est un combat, accepte le »

C’est le titre  de son livre qu’il a dédicacé après son propos très optimiste et captivant.

Son récit nous a rappelé, si besoin était, que si nous ne sommes pas responsables de la vie que nous avons reçue, nous sommes cependant responsables de celle que nous allons transmettre.

Une belle conclusion que nous pouvons appliquer au Rotary au moment ou de nouvelles équipes qui se mettent en place, reçoivent  l’héritage des précédentes et se disent prêtes à relever de nouveaux défis pour éclairer les prochaines générations.

        Francis Nidecker,

RC Toulouse Ovalie, responsable de la LDG.