Soucieux de ne pas l’imiter, mais de le faire revivre intensément avec le cœur, ces virtuoses nous ont offert deux heures d’un concert remarquable, devant un public très nombreux et rapidement conquis par la performance de leur quartet.
« Qu’on soit noir ou blanc de peau… très vite on a senti le choc… Nous étions ad hoc, solides comme un roc et gonflés à bloc »
« Bourrés, bourrés , bourrés de bonnes intentions, on s’est très vite retrouvés « sous, sous , sous … » le charme de la puissance de Claude qui savait mieux que personne sculpter les textes et ciseler les mots.
« Enlacez vous, Embrassez vous .. sur le son de ma voix, qui vous montre la Voie lactée, la voie clarté où les pas ne pèsent pas .. »
Cette formule pourrait convenir et même plaire au Rotary, qui pourrait se l’approprier, et l’inscrire dans une prochaine minute rotarienne.
Et c’est vrai, Claude Nougaro nous rend toujours fiers d’être toulousain et de ce « torrent de cailloux qui roule dans notre accent »
Car ici, ajoute t’il : « Si tu cognes, tu gagnes et même les mémés aiment la castagne ».
Le Quartet Fobelen a gagné… et leur interprétation restera un moment de grâce, gravé pour l’éternité.
Merci encore à la famille Cazalbou et au Club de Balma de nous avoir permis de les rencontrer, malgré, ce soir là, un match des « Rouge et Noir » pour une place en finale ,que certains ont pu suivre dans l'oreillette.
F. Nidecker de la Lettre du Gouverneur.