Fuite en avant et sans retour
Ballet qui jamais ne s’achève,
Parade sans cesse ni trêve,
Coulent les ans, courent les jours,
Que les saisons, quand vient leur tour,
Ornent de fleurs, de chants, de rêves ;
Un an s’en va, un an se lève.
L’éternité poursuit son cours.
L’arrivée d’un an neuf déclenche
Un flot nourri, une avalanche,
De vœux, de souhaits et l’espoir
Qu’une paix sincère et profonde
Ose nous laisser entrevoir
Un bonheur inondant le monde.