Chères et Chers Rotariens,
En ce début d’année, fidèle à une tradition ancestrale, la rédaction de la Lettre du Gouverneur voulait vous présenter ses meilleurs vœux ... d’abondance et d’énergie, au service des autres.
Dans ce maelström ambiant, l’anomie pourrait nous gagner si le Rotary ne veillait pas sur ces défaillances du comportement.
Car le Rotary doit rester un phare dans nos existences, parfois un peu ternes. Il doit toujours tendre vers un inexorable bond en avant.
Même s’il peut et doit encore se transformer, il restera fidèle à ses valeurs, au plus près de ceux qui en auront besoin.
Au Rotary, la réunion fait la force ; il reste une lueur d’espoir qui nous interpelle et nous oblige dans un monde qui bouge vite, avec une trajectoire parfois désordonnée, aléatoire et imprévisible.
Nous souhaitons qu’il grandisse toujours l’homme au lieu de le rétrécir et qu’il reste ce joyau instantané capable d’apparaître comme un recours salutaire en ces temps d’angoisse, presque maudits pour beaucoup.
Nous souhaitons qu’il échappe à toute lassitude, banalité ou routine.
Qu’il reste toujours une bulle de décompression, nous invitant à écouter les chants de l’espérance plutôt que l’écho du doute.
Qu’il se montre toujours agile et qu’il multiplie les initiatives d’entraide et de solidarité en dehors des domaines dans lesquels il excelle depuis très longtemps.
Nous souhaitons qu’il continue de se réinventer, d’évoluer et surtout qu’il reste impliqué et présent dans toutes les étapes de la chaîne des valeurs.
Qu’il offre une richesse inépuisable de vérités humaines et insuffle de l’optimisme quand il pratique ses exercices quotidiens d’humanité.
Qu’il apparaisse enfin comme une étoile de berger vers l’unité de la Terre et du Vivant.
Ainsi avec lui, chaque minute prendrait une importance décisive puisqu’elle porterait dans sa poignée de secondes toute l’intensité, toute la force, toute l’émotion des moments que nous n’avons pas vécus et de ceux que nous ne vivrons pas.
Encore avec lui nous pouvons goûter à la saveur de l’instant, à nous y référer, comme à celle du tout premier jour ou du tout dernier moment.
Car au delà du temps qui passe, nous retrouverions le temps de vivre ; nous redécouvririons le temps de la vie, le temps béni du Rotary.
D’ailleurs Il me revient à l’esprit ces quelques mots :
« Suivons du montagnard l’exemple audacieux, Élevons-nous vers une existence meilleure, Élevons nous enfin d’un élan prodigieux vers le plus haut sommet de la vie intérieure »
Arrivé à ce stade, il serait temps alors de relire le « Petit Prince » et d’écrire à ce cher Antoine de Saint Exupéry pour lui apporter la réponse qu’il cherche encore dans les étoiles, et pour lui dire qu’enfin le Petit Prince est revenu.... au Rotary.
Très bonne année, passée à renforcer davantage nos défenses rotariennes.
Amicalement.
Francis Nidecker, responsable de la LDG et Philippe Combrié, éditeur de la LDG