En outre beaucoup d’autres, ont une vision inquiète du monde du travail et ont du mal à percevoir leur avenir professionnel.
Ils sont tourmentés par un essaim de culpabilités qui les obligent à chercher ailleurs, car ils ne se sentent plus utiles et ont perdu toute envie de s’impliquer davantage.
Alors les dirigeants que nous sommes, doivent - ils s’astreindre à expliquer l’utilité de leur entreprise, d’une autre façon bien sûr car faire des études et obtenir un CDI est passé de mode, la sécurité de l’emploi n’étant plus d’actualité ?
Les jeunes ont davantage besoin de flexibilité et de liberté pour atteindre un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Ils ne veulent pas travailler au détriment de leur famille ou de leur couple.
Mais ils cherchent quand même la meilleure voie pour mériter leur place.
Alors peut-on les aider et comment s’y prendre pour les inciter à mieux se diriger et nous rejoindre éventuellement , car nous disposons d’un réseau professionnel de grande qualité et souvent inégalé.
Il y a quelques années un site formidable adossé à une application : «viensvoirmontaf.com » a proposé des centaines de stages intéressants à des élèves de quartiers défavorisés.
D’autres initiatives toutes aussi louables, ont vu le jour, réalisant un excellent travail à destination des jeunes pour leur permettre de trouver un chemin.
Aussi,au delà du stage de troisième, qui se pratique de manière très régulière, mais qui peut déboucher sur des inégalités, il serait bon de se mobiliser, pour instaurer des séquences d’immersion progressive qui pourraient apporter, un vrai plus, grâce à notre savoir-faire.
Chaque Rotarien « actif » et impliqué dans une structure professionnelle se devrait d’offrir, à chaque jeune, une appréhension progressive et plus intéressante de son entreprise.
Un Rotarien = Une solution !!!
Le jeune serait alors aidé et encouragé dans ses recherches et son orientation, et pourrait aussi découvrir des métiers auxquels il ne pense pas toujours.
Certes le Rotary dispose déjà d’un outil remarquable :
« Entreprendre pour Apprendre » qui offre la possibilité de développer un projet personnel, mais en équipe.
Or c’est à titre individuel que l’on pourrait fournir cette aide, afin de mieux guider les choix de chacun et lui éviter cette inquiétude et ce pessimisme souvent excessif.
Or combien de Rotariens accueillent des jeunes dans leur entreprise, pour leur expliquer ce qu’ils font, et leur offrir ainsi davantage d’opportunités pour trouver un emploi, à la hauteur de leurs attentes, et du sens qu’ils espèrent
Des séquences d’observation, pendant une semaine, pour essayer de tendre vers cette quête d’épanouissement au travail, toujours plus gratifiante que l’isolement ou la déprime, dans un climat morose.
Car les Rotariens ne manquent pas d’idées et d’initiatives en proposant par exemple des journées de formation, des stages de brainstorming ou des visites approfondies…sans passer par des CFA, des forums de métiers ou des recruteurs.
Mais le champ des possibles est certainement encore plus étendu, et ceux qui pourraient être convaincus par cette démarche, ne manqueront de faire des propositions dans ce sens.
C’est aussi un peu le rôle de la Lettre du Gouverneur d’être un lieu d’échanges, un carrefour des idées pour donner le meilleur de nous mêmes et encore mieux Servir.
« Les produits sont fabriqués dans les usines, certes, mais les marques naissent dans les esprits » ( Walter Landor )
Francis Nidecker. Rédacteur LDG