Sophie et Vincent, dans un numéro à deux, bien rodé, vif et alerte, nous ont expliqué, avec humour, dans un jeu de questions réponses, que le réchauffement actuel provenait des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. En effet, la température de la terre a augmenté de 1,1 degré mais pourrait atteindre très vite les 4 degrés.
Nous sommes à un point de bascule et notre génération est la dernière à pouvoir agir.
Les entreprises aussi ont une responsabilité et un rôle majeur à jouer dans la baisse des émissions. Elles doivent diminuer les flux de matières, inventer de nouveaux modèles basés sur l’économie circulaire, l’économie de l’usage et du partage. Interdiction de la publicité sur les énergies fossiles, obligation de développer le vrac dans les grandes surfaces et d’équiper les nouveaux grands bâtiments de panneaux solaires ou de toits végétalisés.
Chaque français émet en moyenne l’équivalent de 10 tonnes de CO2 par an :
- l’alimentation, viande rouge essentiellement, 2,8 tonnes
- la voiture, 2,8 tonnes
- le logement, ( le chauffage) 2,2 tonnes etc...etc...
L’objectif est d’atteindre 2 tonnes d’émissions annuelles avant 2050.
Il faut donc :
- diminuer la viande rouge, le fromage, la charcuterie, le chocolat et le café,
- manger local et de saison,
- préférer le riz les volailles et les lentilles et pratiquer le télétravail,
- se déplacer en train et éviter l’avion, faire du covoiturage, plutôt avec une citadine qu’un SUV.
Nous avons aussi appris l’existence de Shifters, chargés d’informer, d’éclairer pour influencer nos comportements. En effet, le Shift Project est un groupe de réflexion sur la transition énergétique et climatique et on peut dire qu’à l’occasion de cette soirée nous sommes devenus des consommacteurs prêts à réduire notre empreinte carbone dans l’intérêt des futures générations.
La discussion s’est prolongée assez tard dans les allées, et dans la soirée, ce qui démontrait tout l’intérêt porté par les participants à cette belle conférence.
Merci au Club de Colomiers d’avoir su nous présenter et nous sensibiliser sur un tel sujet qui est inépuisable.
Francis Nidecker, responsable de la Lettre.