« Passent les ans »

          Fuite en avant et sans retour

          Ballet qui jamais ne s’achève,

          Parade sans cesse ni trêve,

          Coulent les ans, courent les jours,

 

          Que les saisons, quand vient leur tour,

          Ornent de fleurs, de chants, de rêves ;

          Un an s’en va, un an se lève.

          L’éternité poursuit son cours.

 

          L’arrivée d’un an neuf déclenche

          Un flot nourri, une avalanche,

          De vœux, de souhaits et l’espoir

 

          Qu’une paix sincère et profonde

          Ose nous laisser entrevoir

          Un bonheur inondant le monde.

 

Et c’est vrai, la période des vœux est toujours propice à la réflexion.

On essaie d’élargir son horizon, de se prendre à rêver pour :

  • Se persuader qu’il faut avoir du cœur et du cran à la fois.
  • Apprivoiser sa vie, apprendre à être heureux, s’émerveiller et, pourquoi pas, oser davantage.
  • Saisir sa chance et prendre tous les trains vers l’infini, car le voyage sera toujours trop court.
  • Répandre de la joie de vivre autour de vous et profiter surtout de ceux qui comptent.

Bref une méditation sur le sens de la vie, car comme toujours  l’émerveillement et l’espoir se confronteront au désenchantement et au doute.

Un équilibre apollinien, pour toujours tenter de mettre cependant de la clarté, dans les ténèbres et s’ouvrir un chemin d’évidence dans des architectures quelquefois contrariées.

Très bonne année 2024.