Chaque Club doit être organisé dans une localité qui sera son siège.
Le R.I. pourra reconnaître comme localité tout territoire de dimension moyenne où se trouve un nombre suffisant d’hommes d’affaires et de professions libérales, exerçant leurs activités au profit du public, et ayant leurs bureaux, lieux de travail ou de résidence assez proches les uns de autres pour permettre le fonctionnement d’un Rotary-Club. En organisant un Club dans une telle localité, le R.I. en fixera les limites géographiques qui seront spécifiées dans les statuts du Club et qui consisteront son territoire. Par la suite, ce territoire ne pourra être changé sans le consentement mutuel du R.I. et du Club. Celui-ci pourra, avec l’assentiment du R.I. céder une partie de son territoire pour permettre l’organisation d’un Club supplémentaire ou approuver la création d’un Club supplémentaire avec lequel il accepte de partager le même territoire.
Chaque RC provisoire prendra comme dénomination celle qui l’identifiera avec la localité où il est situé et inscrira ce nom dans ses statuts. [ … ]
Lorsque les limites coïncident avec les limites de la commune et que ces dernières sont agrandies, le territoire du Club n’en sera pas automatiquement agrandi mais restera inchangé jusqu’à ce que le dit Club prenne une décision à ce sujet conformément aux dispositions des documents statutaires du R.I. relatives aux amendements des limites territoriales d’un Rotary-Club.
Territoire Rural
Les limites territoriales d’un Rotary-Club peuvent comprendre, en le mentionnant spécialement, le territoire de caractère incontestablement rural attenant à la localité où se trouve le Club et dont il est avéré que celle-ci est le principal centre bancaire, commercial et industriel.
Le Conseil Central a adopté l’exposé suivant au sujet du territoire rural compris dans les limites territoriales d’un Rotary-Club :
- Les limites sont décrites en détail dans les statuts, et le RC ne pourra recruter des membres actifs que dans la région ainsi décrite ; toutefois on pourra admettre un homme du territoire adjacent auxdites limites s’il ne fait pas partie du territoire d’un autre Club.
- [ … ]
- Si le territoire d’un Club est décrit uniquement par le nom de la ville ou municipalité dans laquelle il est situé, les limites territoriales du Club coïncident avec les limites communales de la ville ou municipalité dans laquelle il se trouve.
- [suivent des considérations sur les conditions d’amendement des dispositions relatives aux limites territoriales, obligatoirement soumises à déclaration et approbation du Conseil Central].
Les Clubs dont le territoire est plus étendu qu’il n’est nécessaire sont invités à envisager un abandon de territoire au profit d’autres communautés, étant entendu que cette modification n’affectera aucunement le statut des membres actuels de ce Club.
Cet extrait du Manuel de Procédure en date de 1981 est, par bien des aspects, un peu désuet, en particulier dans les grandes agglomérations. Aujourd’hui, les ‘territoires’ sont de plus en plus virtuels, le domaine géographique d’un Club n’ayant plus guère de signification.
Toutefois, et de façon à éviter un éventuel conflit entre Clubs ‘proches’, pourquoi ne pas s’inspirer de ce passé pour le transposer sous la forme d’un concept de ‘territoire identitaire’ définissant le RC d’une pseudo-ville interplanétaire ???
J-L Brice
Pour la Lettre du Gouverneur